RÉSULTAT : Nous vous présentons les lauréates de la 7e édition du concours de design et d’architecture de maison pain d’épices Fabelta !
Toute nos félicitations à l’équipe de Noémie Lachance et Sydney Perron qui se mérite une bourse de 1000$ avec leur concept : Favela brésilienne, chamboulements climatiques !
Les candidatures ont donné du fil à retordre à notre jury qui a finalement tranché en la faveur de ce concept unique où l’originalité du propos a su faire prendre à l’œuvre tout son sens. En plus de nous livrer une candidature complète comprenant des clichés soigneusement capturés, la qualité d’exécution témoigne d’un réel souci du détail et d’une belle conscience des enjeux contemporains.
Dans le cadre de l’atelier hors les murs de l’été 2023, nous avons eu la chance d’étudier l’architecture brésilienne et d’en comprendre les principes fondamentaux. Puis, avec la volonté d’unir architecture ignorée et conscientisation au développement durable, il nous était évident que les favelas avaient leur place parmi les bâtiments à mettre de l’avant, notamment par les principes architecturaux qui en découlent. Parmi ces principes figurent la réutilisation de matériaux de construction, la récupération des eaux pluviales, la ventilation naturelle et plusieurs autres.
Par ailleurs, il est important de mentionner que la ventilation naturelle des favélas est assurée par l’absence de fenestration et la présence d’un système d’ouvertures et d’auvents à la fois aléatoires et pratiques, que nous nous sommes permis d’illustrer avec des façades de pain d’épices au rythme désorganisé.
D’une part, nous souhaitons donc valoriser les favélas, habitations souvent jugées comme pauvres et dangereuses, par un quartier au coeur vivant et chaleureux, sous forme de murales colorées recouvrant les murs. D’une autre part, la maquette en pain d’épices se veut un manifeste de sensibilisation alarmant sur l’importance de la crise climatique, mettant en scène les communautés les plus à risque de souffrir des phénomènes météorologiques changeants : en plongeant ledit quartier sous la froideur de l’hiver canadien, la favéla s’éteint.